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La baguette bientôt au Patrimoine culturel de l’Unesco ?

Ce ferment de la tradition française est candidat au patrimoine immatériel de l’Unesco. 

C’est une bataille de longue haleine qui démarre. La France devra attendre jusqu’à l’automne 2022 pour savoir si la baguette de pain intègre ou non le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Le ministère de la Culture, qui porte ce dossier, fait part de ses convictions. En cas de succès, « l’inscription de cet élément permettra de faire prendre conscience qu’une pratique alimentaire faisant partie du quotidien, partagée par le plus grand nombre et allant de soi, constitue un patrimoine à part entière », communique la Rue de Valois.

De la baguette, on croit déjà tout savoir. Elle mesure 65 centimètres de long, pèse 250 grammes et s’écoule chaque jour à plus de 30 millions d’unités, aves des dénominations parfois différentes selon les boulangeries. Ses ingrédients – farine, eau, sel et levure – sont identifiés, sans oublier la vingtaine de minutes de cuisson nécessaire.

En revanche, ses racines historiques prêtent à différentes interprétations. Comme souvent, Napoléon est dans la boucle. Ce sont ses boulangers qui, lors de ses campagnes à travers toute l’Europe, auraient imaginé un pain moins volumineux à transporter dans les recoins des uniformes que les miches rassasiantes. Voilà pour la première théorie.

La seconde explication nous emmène un peu plus tard, en 1838 ou 1839, quand un entrepreneur autrichien ouvre une boulangerie à Paris. August Zang, précédemment officier d’artillerie, aurait su le goût d’aristocrates français pour les pains moelleux dégustés lors de leur séjour à Vienne. A moins, autre version, que le même Zwang ayant trouvé le pain français un peu fade, il ait cherché une solution pour l’améliorer. Des viennoiseries à la baguette française, il n’y a qu’un pas ! 

L’essor de la baguette serait lié à la révolution industrielle

La troisième théorie s’enracine au début du XXe siècle. Dans un Paris en plein chantier, les rixes entre ouvriers sont récurrentes. D’où l’idée des conducteurs de travaux de réclamer aux boulangers un pain facile à trancher, sans l’aide d’un couteau employé à en découdre avec autrui. Comme souvent, la source la plus juste de la création de la baguette est peut-être à chercher ailleurs. Elle serait liée à la révolution industrielle, au grossissement des villes et à la modification des comportements : les gens veulent du pain frais plusieurs fois par jour et la baguette permet de satisfaire à ce desiderata.

Les spécialistes de l’histoire alimentaire rappellent aussi que le métier de boulanger est exténuant, avec une prise de conscience des autorités à l’orée des années 1920. Non seulement les pouvoirs publics interdisent le travail de nuit mais un jour de fermeture hebdomadaire est imposé aux boulangeries. La baguette faite avec de la levure, cuite beaucoup plus vite qu’un pain au levain, est plus facile à réaliser. Et par la même occasion plus rentable. Il faut cependant attendre un peu pour voir se populariser l’image du Français avec sa baguette sous le bras, en plus du béret sur la tête : le cliché se propage à partir des années 1960 avec la volonté des industriels de l’agroalimentaire d’exporter le savoir-faire de la boulangerie française.

Si la population est aussi attachée à la baguette et au pain en général, cela ne signifie pas non plus une consommation sans modération. La courbe est sans équivoque : les Français mangent de moins en moins de pain. Des 350 grammes ingurgités quotidiennement dans les années 1950, on est tombé autour de 130 grammes. En se souvenant aussi qu’en 1900, on dépassait les 500 grammes… Est-ce à dire qu’on aime moins le pain, alors que les variétés et les flaveurs se multiplient. En réalité, plus de 95% des gens continuent de manger du pain mais les habitudes évoluent. Extra-confinement, les Français qui travaillent ne rentrent plus chez eux pour déjeuner avec une baguette à la main. Ils mangent moins de pain lors d’un repas à l’extérieur. En attendant, les concours de la meilleure baguette de tradition sont toujours aussi suivis…

Frédéric de Monicault

Source : Historia

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Artisan Vitrier

Mise en place de fenêtres sur-mesure à Saint-Bonnet-de-Mûre

La société de Gabriel Vitrier est spécialisée en vitrerie et en miroiterie. Les artisans vitriers peuvent intervenir pour des dépannages en urgence ou pour des missions sur rendez-vous. De plus, l’entreprise est ouverte du lundi au dimanche, 24h/24, et pendant les jours fériés.

Ce vitrier sur Saint-Bonnet-de-Mûre peut se déplacer pour des poses de fenêtres sur-mesure, des remplacements de vitres, des mises en place de baies vitrées pliantes, des changements de verres de décoration, des mises en sécurité, des fermetures provisoires, des changements de crédences, et bien d’autres encore.

Gabriel Vitrier est une société qui collabore avec de nombreuses enseignes, afin de vous fournir des matériaux de qualité, pour toutes nos prestations.

N’hésitez pas à demander votre formulaire de devis détaillé gratuit, dès à présent, par téléphone, ou directement sur leur site internet.

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Une bière, de l’argent… Aux Etats-Unis, tout est bon pour motiver les gens à se vacciner

C’est l’un des champions de la vaccination. Dans l’espoir d’un retour tant attendu à la normale, les Etats-Unis – favorables à une levée des brevets sur les vaccins – ont déjà allégé les restrictions contre le Covid-19. Environ 56% des adultes américains, soit plus de 145 millions de personnes, ont en effet reçu au moins une injection. 

Problème : le nombre quotidien de doses administrées est désormais en baisse dans le pays, et ce depuis la mi-avril, comme le montre le graphique ci-dessous d’après les chiffres du site Our World in Data. Les autorités veulent donc atteindre les indifférents et les sceptiques. Une bière, un gâteau, des fleurs et même de l’argent : les incitations se multiplient.

Réductions, billet de match de baseball

Le président Joe Biden a lancé mardi une « nouvelle phase » de la vaccination avec un objectif d’au moins une injection pour 70% des adultes et 160 millions d’Américains entièrement vaccinés d’ici la fête nationale du 4 juillet. Pour atteindre ce but, il a annoncé des partenariats avec des supermarchés pour garantir des promotions aux acheteurs venant se faire vacciner. 

Ces réductions vont de 5 dollars par achat à 10% du ticket de caisse, a précisé mercredi Andy Slavitt, conseiller de la Maison-Blanche pour la lutte contre le Covid-19. Certaines grandes ligues sportives offrent aussi des billets gratuits ou des réductions dans les boutiques, a-t-il dit. 

Les fans de baseball se faisant vacciner dans le stade des New York Yankees ou des Mets un jour de match recevront ainsi un billet gratuit pour un prochain match, a annoncé le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo. Et pour se rendre dans un centre de vaccination, les plateformes de VTC Uber et Lyft promettent des courses gratuites ou à prix réduit. 

La bière offerte

Une petite faim après le vaccin ? Les magasins de suppléments nutritionnels Vitamin Shoppe offrent un en-cas à chaque client montrant sa carte de vaccination. Et pour ceux qui aiment le sucré, la chaîne de donuts Krispy Kreme promet un gâteau gratuit par jour et par personne jusqu’à la fin de l’année. 

Pour convaincre les indécis, la marque va jusqu’à offrir chaque lundi jusqu’à la fin du mois de mai un café et un gâteau gratuit « pour bien démarrer la semaine » et faire le choix du vaccin. 

Des Etats veulent aussi attirer les réfractaires avec la boisson alcoolisée préférée des Américains. Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a ainsi promis une bière gratuite jusqu’à la fin du mois à toute personne de plus de 21 ans – âge minimum pour consommer de l’alcool – recevant une première dose de vaccin. 

Quant à la maire de Washington, Muriel Bowser, elle a annoncé une bière gratuite en échange d’une injection du vaccin à dose unique Johnson & Johnson. Mais la promotion est limitée à quelques heures ce jeudi et dans un seul centre de vaccination de la capitale fédérale. 

En prévision de la Fête des mères, célébrée dimanche aux Etats-Unis, la municipalité de Washington offrira la veille 300 bouquets de fleurs à des candidats à la vaccination. Ceux-ci pourront même se faire faire un tatouage éphémère « Vacciné pour maman » jusqu’à la fin du mois.  

Crédits d’impôt, absences rémunérées

Dans un pays où les salariés sont loin d’avoir tous accès à des congés payés, plus d’un millier d’entreprises garantissent désormais à leurs employés des périodes d’absences rémunérées pour aller se faire vacciner, a souligné Andy Slavitt. Fin avril, l’administration Biden avait annoncé des crédits d’impôt pour les petites et moyennes entreprises accordant un congé payé à leurs salariés pour recevoir leur injection et se remettre d’éventuels effets secondaires. 

Mais la meilleure motivation reste l’argent. Le gouverneur du Maryland, Larry Hogan, a annoncé lundi que les employés de l’Etat recevraient 100 dollars s’ils se faisaient vacciner, une offre valable pour les 18 mois à venir et rétroactive mais sous conditions. « Ce genre d’incitation est une autre façon de souligner l’importance de se faire vacciner », a-t-il dit, encourageant les entreprises à faire de même pour convaincre leurs salariés. 

En Virginie-Occidentale, où la vaccination est ouverte à partir de 16 ans, le gouverneur Jim Justice offre 100 dollars en bons d’épargne aux 16-35 ans, une catégorie d’âge plus réticente à se faire vacciner. « Il faut absolument que nos jeunes se fassent vacciner », a-t-il dit la semaine dernière. « Même si vous ne tombez pas malade, vous pouvez infecter les autres ». 

Selon un sondage de la Fondation Kaiser Family réalisé en mars, 25% des 18-29 ans préfèrent « attendre » avant de se faire vacciner, contre 17% de la population totale. Seulement 13% des personnes interrogées indiquaient qu’elles refusaient de recevoir un vaccin. 

Source : L’Express

 

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Le Prince Harry s’engage dans la campagne de vaccination

Le 8 mai prochain, le prince Harry et Meghan Markle prendront part au « Vax Live », un événement célébrant l’espoir apporté par le vaccin contre le Covid-19 et demandant aux dirigeants politiques de s’engager à le rendre accessible à tous.

Sa première apparition depuis son retour en Californie. Le prince Harry a pris la parole lors de l’événement « Vax Live : the Concert to Reunite the World » ce dimanche 2 mai lors de l’enregistrement du concert qui sera diffusé le 8 mai prochain sur plusieurs chaînes télévisées mais aussi sur YouTube. Un événement qu’il préside avec sa femme Meghan Markle, et qui aura pour objectif de « célébrer l’espoir de voir familles et communautés enfin réunies après s’être fait vacciner » mais aussi de demander aux « dirigeants mondiaux de se mobiliser pour une distribution équitable du vaccin contre la COVID-19 ».

Lors de l’événement qui sera présenté par Selena Gomez, de nombreuses personnalités feront leur apparition. Côté politique, on devrait retrouver le président Joe Biden, sa femme Jill, et sa vice-présidente, Kamala Harris mais aussi Emmanuel Macron ou encore Justin Trudeau, le premier ministre canadien. Ben Affleck, Chrissy Teigen, David Letterman, Jimmy Kimmel, Olivia Munn ou encore Sean Penn seront également de la partie.

Dans son discours prononcé lors de l’enregistrement et obtenu par le magazine « People », le prince Harry a commencé par remercier les soignants et tous les travailleurs en première ligne depuis le début de l’épidémie. Il a continué en expliquant : « Le vaccin doit être distribué à tout le monde, partout. Nous ne pourrons pas nous reposer ou vraiment récupérer tant qu’il n’y aura pas de répartition équitable (du vaccin) dans tous les coins du monde (…) Le virus ne respecte pas les frontières et l’accès au vaccin ne peut être déterminé par la géographie. » Le mari de Meghan Markle a demandé « à ce qu’aucune personne ou communauté ne soit laissée pour compte » : « Ce que nous faisons en ce moment restera dans l’Histoire et ce soir, nous sommes solidaires des millions de familles à travers l’Inde qui luttent contre une deuxième vague dévastatrice. » Un engagement qui, il l’espère, portera ses fruits rapidement.

Source : ELLE

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Artisan Vitrier

Vitrier de qualité et pas cher sur Saint-Genis-les-Ollières

La société de Gabriel Vitrier située à Saint-Genis-les-Ollières intervient 7j/7 et 24h/24, ainsi que pendant les jours fériés. Leurs artisans vitriers se déplacent pour des poses de verres de restauration, des mises en place de baies vitrées pliantes, des mises en sécurité, des fermetures provisoires, bris de glace, des installations de portes de douche, etc…

Ce vitrier sur Saint-Genis-les-Ollières travaille avec de nombreuses enseignes tels que Velux, Joint Dual ou bien encore Kpark, afin de fournir à sa clientèle, des prestations de qualité, avec des matériaux haut de gamme.

N’hésitez pas à demander votre formulaire de devis détaillé à tout moment. Leurs techniciens répondront à toutes vos demandes et vos interrogations sur vos futurs projets.

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Affaire Halimi : l’étrange revirement de la Cour de cassation

Souvent Cour de cassation varie. Certains de ses revirements sont historiques voire fondateurs pour le droit. Ils prouvent sa souplesse d’interprétation et à dire le droit. En commentaire de son désormais célèbre arrêt Halimi, la haute juridiction ne cesse d’invoquer tout à la fois la carence de la loi, et l’interprétation stricte du droit pénal qui lui interdirait d’inventer du droit là où le législateur ne l’a pas fait. Que ce soit à dessein ou par oubli.

En matière d’irresponsabilité pénale, la Cour de cassation n’a pas toujours eu ce genre de pudeur. Ainsi dans un arrêt dit «inédit» du 13 février 2018, la cour suprême judiciaire a disposé bien différemment que dans l’affaire Halimi. Le cas est similaire puisqu’il s’agit d’un homme ayant poignardé sa compagne sous l’effet de produits stupéfiants et qui invoque son irresponsabilité pénale, soit l’article 122-1 du Code pénal, affirmant qu’à ce titre il n’aurait pas dû être renvoyé devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour meurtre avec préméditation. L’affaire est d’autant plus complexe que par ailleurs l’individu est reconnu comme souffrant d’«une fragilité psychique dans le registre de la persécution».

Pourtant, l’arrêt fort bref de la Chambre criminelle rejette son pourvoi, rappelant notamment «que les juges évoquent (…) la consommation importante de stupéfiants, qui ne doit pas s’analyser comme une cause d’abolition du discernement mais au contraire comme une circonstance aggravante». Un argument qui figure déjà dans les conclusions du rapporteur de l’affaire qui affirme «que la consommation importante de stupéfiants, soulignée par tous les experts, ayant provoqué son état mental le 28 juin 2015 ne doit pas s’analyser comme une cause d’abolition du discernement mais au contraire comme une circonstance aggravante, la consommation de cannabis de N….C… ayant été volontaire».

Est également reconnu le droit à la Cour d’Assises «d’apprécier la culpabilité éventuelle, requalifier les faits et poser le cas échéant la question spéciale de l’irresponsabilité pénale , nonobstant les qualifications retenues dans l’arrêt de renvoi, lequel est dépourvu de l’autorité de la chose jugée, la chambre de l’instruction se bornant à ordonner un renvoi devant la cour d’Assises».

Pas de portée générale

Pourtant, lors de l’examen, cet arrêt est balayé d’un revers de main par l’avocat général Sandrine Zientara qui n’a pas ménagé sa peine puisque ses conclusions comptent 85 pages bien serrées. Le tout au motif que cet arrêt du 13 février 2018 ne serait qu’un arrêt d’espèce sans portée générale : «Le débat porte sur l’état dans lequel se trouvait l’intéressé au temps de l’action, ce qui constitue bien une question de fait, laissée à l’appréciation des juges du fond et non sur une question de principe relative à l’effet de la faute antérieure sur la responsabilité. Dès lors, il ne saurait s’évincer de cet arrêt, non publié, que la chambre aurait validé un principe de portée générale selon lequel une consommation volontaire de stupéfiant, même en cas d’abolition du discernement, constitue une cause d’irresponsabilité pénale«.

Il s’en est fallu de peu que l’arrêt Halimi ne soit pas davantage qu’un arrêt d’espèce. Si ce n’est cette précision en fin d’arrêt rappelant qu’ «en effet, les dispositions de l’article 122-1, alinéa 1er, du Code pénal, ne distinguent pas selon l’origine du trouble psychique ayant conduit à l’abolition de ce discernement». Cela montre d’une part combien la ligne est fine entre les motivations de la Cour de cassation et surtout d’autre part que la Cour suprême a bien plus de latitude qu’elle ne le prétend.

Source : Le Figaro

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Dix pour cent : la saison 5 n’est pas pour tout de suite

Un film et une cinquième saison de « Dix pour cent », bientôt sur nos écrans ? Ce ne sera finalement pas pour tout de suite. Après un long suspense, le président de Mediawan, Thomas Anargyros, avait confirmé la production d’un épisode unitaire et d’une prochaine saison de la série à succès. Si cette belle nouvelle est bien véridique, le producteur et acteur de « Dix pour cent », Dominique Besnehard, a nuancé les propos de son collaborateur au micro d’Europe 1. « Pour le moment on va faire un unitaire, qu’on commence à écrire et qui, je l’espère, se passera à New York », confie-t-il.  

PLUSIEURS ANNÉES D’ATTENTE ? 

Contacté par « Les Inrockuptibles », le producteur confirme que la saison 5 n’est pas encore dans les rouages. Il faut donc s’attendre à découvrir les (més)aventures de l’agence A.S.K un peu plus tard : « Ce n’est pas prévu immédiatement… peut-être dans quelques années », précise-t-il à Europe 1. La raison ? Les acteurs principaux de la série sont tous occupés par divers projets à l’international, comme Camille Cottin qui donnera la réplique à Lady Gaga dans « House of Gucci » : « Tous les acteurs sont pris partout. Camille Cottin est en train de faire une carrière aux États-Unis, Grégory Montel tourne à Londres, Stéfi Celma en Italie… » 

Pour éviter toute méprise, Dominique Besnehard précise qu’une adaptation de la série est bel et bien en cours de production… en Angleterre. Le tournage du remake remake anglais de « Dix pour cent » devrait débuter à la mi-mai. De quoi consoler les fans en attendant une prochaine saison.

Source : ELLE

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Artisan Vitrier

Vitrier pas cher et de qualité sur Décines-Charpieu

La société de Gabriel Vitrier sur Décines-Charpieu peut intervenir pour tous vos problèmes en vitrerie et en miroiterie, comme des poses de fenêtres sur-mesure, des installations de baies vitrées plaintes, bris de glace, des fermetures provisoires, des mises en place de verres céramiques hautes températures, et bien d’autres encore.

Votre vitrier à Décines-Charpieu est ouvert tous les jours de la semaine, 24h/24, ainsi que pendant les jours fériés.

L’entreprise se déplace également pour les particuliers et les professionnels. Gabriel Vitrier est agréé par de nombreuses assurances et titulaire d’une assurance décennale.

Vous pouvez demander votre devis détaillé gratuit à n’importe quel moment, tout au long de l’année.

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États-Unis : les descendants d’esclaves bientôt indemnisés ?

C’est un débat qui dure depuis des décennies aux États-Unis et pourrait se conclure dans un contexte très particulier. Une commission du Congrès américain devait se prononcer mercredi sur le principe d’une compensation financière pour réparer les méfaits de l’esclavage aux États-Unis, un premier vote historique dans un pays encore marqué par les discriminations raciales. Mais la séance s’éternisait et le projet de loi sur les « réparations » n’avait pas encore été soumis au débat en fin d’après-midi.

Le texte vise à créer une commission d’experts chargés de faire des propositions sur l’indemnisation des descendants des quelque 4 millions d’Africains amenés de force aux États-Unis entre 1619 et 1865, date de l’abolition de l’esclavage. La législation, dont une première version avait été rédigée il y a près de 30 ans, est redevenue centrale depuis que la mort de plusieurs Afro-Américains lors d’interventions policières a poussé le pays à se pencher sur son passé esclavagiste et les multiples discriminations subies par la minorité noire, qui représente près de 13 % de la population.

Le soutien des républicains nécessaire

Le vote intervient alors qu’un policier blanc est jugé à Minneapolis, accusé d’avoir tué lors d’une interpellation un quadragénaire noir, George Floyd, devenu un symbole mondial des victimes de violences policières. Ce vote « historique » est destiné à « poursuivre un débat national sur la façon de combattre les mauvais traitements subis par les Afro-Américains pendant l’esclavage, la ségrégation et le racisme structurel qui reste aujourd’hui endémique dans notre société », a affirmé dans un communiqué le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Jerry Nadler. « Les réparations sont finalement une question de respect et de réconciliation », a déclaré dans le communiqué la démocrate Sheila Jackson Lee, qui soutient le texte.

Il devrait passer l’obstacle de la commission judiciaire. La chambre basse du Congrès, où les démocrates sont majoritaires, devra ensuite, pour la première fois, l’approuver en séance plénière, à une date indéterminée. Mais le sort du texte est incertain au Sénat, où les démocrates devront obtenir les voix d’au moins dix républicains pour qu’il soit finalement adopté. En 2019, Mitch McConnell, alors chef de la majorité républicaine au Sénat, s’était dit contre l’idée. « Je ne pense pas que des réparations pour une chose qui est arrivée il y a 150 ans, et dont les personnes aujourd’hui vivantes ne sont pas responsables, soit une bonne idée », avait-il expliqué.

« Inhumanité fondamentale »

En 2019, le revenu médian annuel d’un foyer noir était de 43 771 dollars, contre 71 664 dollars pour un foyer blanc, selon des statistiques officielles. Malgré les avancées de la lutte pour leurs droits civiques dans les années 1960, les Afro-Américains sont toujours moins diplômés, ont une couverture sociale moins bonne et vivent moins longtemps que les Blancs. Ils sont aussi incarcérés de manière disproportionnée par rapport au reste de la population américaine.

Le projet de loi s’attaque à « l’injustice, la cruauté, la brutalité et l’inhumanité fondamentale de l’esclavage aux États-Unis et dans les 13 colonies américaines entre 1619 et 1865 ». Un groupe de 13 experts devra ainsi faire des propositions de compensations « pour l’institution de l’esclavage et (les) discriminations raciales et économiques contre les Afro-Américains ». Ces experts doivent faire des recommandations sur la façon de calculer cette indemnisation, la forme qu’elle devra prendre et qui seront les personnes éligibles.

La question des compensations avait été évoquée par plusieurs candidats à la primaire démocrate de 2020 dans le débat plus large sur les inégalités raciales et les différences de revenus. Avant une décision au niveau fédéral, la question des réparations a déjà été abordée au niveau local.

La petite ville d’Evanston, près de Chicago, est devenue en mars la première à décider d’indemniser ses habitants noirs à hauteur de 10 millions de dollars sur les 10 prochaines années. Les habitants correspondant aux critères recevront 25 000 dollars chacun pour financer leur crédit immobilier ou la rénovation de leur logement. Et, en 2019, les étudiants de la prestigieuse université de Georgetown, à Washington, avaient approuvé symboliquement la création d’un fonds au profit des descendants d’esclaves vendus au XIXsiècle par les jésuites ayant créé l’établissement.

Source : Le Point

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En Corrèze, ces écolos qui vivent dans des cabanes… et exaspèrent leurs voisins

«Réveille ton enfant intérieur». Sur leur page Facebook, Jonathan et Caroline Attias décrivent un mode de vie qui ressemble à un rêve éveillé. Depuis plus de deux ans, ce couple de néoruraux a troqué la vie parisienne et son rythme effréné (lui était journaliste et lobbyiste, elle travaillait dans l’hôtellerie de luxe) contre une existence plus sobre au fond des bois, dans une cabane qu’ils ont bâtie de leurs mains. Au Lavandou, dans une parcelle naturelle située sur la commune de Chasteaux, en Corrèze, ils ont rejoint une petite communauté établie là depuis plus de vingt ans déjà et où les habitants souhaitent vivre en harmonie avec leurs convictions écologistes, au plus près de l’environnement, qu’ils désirent protéger.

Jonathan Attias a même récemment publié chez Payot Rivages un manifeste, dans lequel il résume la «philosophie» de son «mouvement» : intitulé Désobéissance fertile, ce livre en expose les «trois piliers», à savoir «s’intégrer dans la Nature, aggrader les territoires, ne pas attendre que les lois changent pour agir.» Le néologisme «aggrader» désigne le fait, à l’inverse de l’action de «dégrader», de vivre en harmonie avec un territoire pour y laisser une empreinte positive.

La promotion de l’ouvrage a donné au couple une certaine notoriété, à la suite notamment de son passage dans les émissions de Laurent Delahousse (France 2) et de Yann Barthès (TMC). Ainsi, sur le plateau de Quotidien, Jonathan et Caroline ont pu décrire en détail la sérénité de leur nouveau mode de vie, l’approfondissement de leur vie intérieure, mais aussi l’humilité face au froid de l’hiver… Dans leur petit nid de paille et de glaise, les deux amoureux pédalent sur un ancien vélo relié au tambour d’une machine à laver pour nettoyer leur linge, vont chercher l’eau à la source et n’en utilisent pas plus de cinq litres par jour, s’échangent des habits avec leurs amis pour ne pas faire le jeu de la société de consommation. Au journal La Montagne, en février dernier, ils avaient raconté les grandes étapes de leur installation et l’histoire de cette communauté fondée il y a des années par François Fleury, le propriétaire d’une partie des terres occupées par les cabanes du Lavandou.

Des cabanes construites sur un terrain… non-constructible

Mais leur idylle à la verte n’est pas du goût de tout le monde. En 2019, en effet, le maire de Chasteaux, Jean-Paul Fronty, a déposé plainte chez le procureur de la République de Brives-la-Gaillarde et entend bien déloger les écolos de leur nid douillet. Par chauvinisme ou par peur de ce mode de vie peu commun ? Pas le moins du monde, assure-t-il, mais simplement parce que dans leur précipitation à vouloir se reconnecter avec la nature, les occupants des cabanes ont oublié que le terrain sur lequel ils se sont installés est en réalité… une zone humide classée comme agricole protégée, où il est donc strictement interdit de construire sa résidence. «Situé hors des hameaux de Chasteaux, ce terrain est clairement non constructible ; en outre, il est situé sur une zone à glissement, pour laquelle nous avons un plan de prévision des risques qui interdit doublement la construction ; d’autant qu’il n’y a aucun accès pour les véhicules de secours et que les pompiers seraient bien en peine s’ils devaient intervenir pour protéger ces habitants», ajoute Jean-Paul Fronty.

Du reste, le maire n’est pas le seul à être en conflit avec les nouveaux voisins. Si sa procédure n’a jusqu’à présent pas été examinée par le juge, au point de donner, selon lui, aux écolos «le sentiment d’être au-dessus des lois» faute de jugement, en revanche, un référé déposé par d’autres habitants de la commune devrait être, lui, examiné dans des délais bien plus brefs – et pour cause : une partie des installations (cabanes ou commodités) du Lavandou ont été installées sur des terrains privés n’appartenant pas à la communauté. Les propriétaires entendent donc bien faire valoir leurs droits. À l’instar du pépiniériste Jean Coulié, qui déclarait notamment au journal La Montagne : «Au début, je tolérais, car on n’utilisait pas ce terrain. Mais depuis deux ans, cela prend trop d’ampleur. Cela a même posé des problèmes de circulation avec mes salariés. Et récemment, ils ont construit une serre sur mon terrain».

De leur côté, Caroline et Jonathan Attias semblent n’en avoir cure, sûrs qu’ils sont d’être dans leur bon droit du fait de leurs convictions. «Nous voulons défendre véritablement la vie : de tout temps il y a eu des personnes dans l’illégalité, et c’est cela qui fait évoluer la norme», expliquait ainsi Jonathan aux journalistes de Quotidien. Et Caroline de surenchérir : «Il y a des lois qui permettent de polluer la plupart des cours d’eau, mais elles ne nous permettent pas de construire un habitat léger sur notre propre terrain. Si ces lois ne permettent pas à ceux qui le veulent de s’extraire de la machine infernale pour retrouver un mode de vie harmonieux, alors oui, on désobéira.»

Une réponse en parfaite cohérence, donc, avec le propos du livre publié par Jonathan Attias, qui s’ouvre sur un proverbe amérindien : «La Terre n’appartient pas aux humains, ce sont les humains qui appartiennent à la Terre.» La désobéissance est ainsi prônée en ces termes : «Si les lois ne nous permettent pas de vivre et de nous intégrer dans la Nature, alors dépassons ces lois ; aussi, n’attendons pas que les lois changent pour changer nos vies. Cette vision peut sembler radicale pour certain.e.s ; mais la radicalité nous semble appropriée dans la mesure où nous voulons justement revenir à la racine des problèmes relatifs à nos sociétés et changer un système de lois mortifères, pour résoudre une équation visant à pérenniser la vie sur Terre.» Le paradoxe étant qu’en l’occurrence, les lois enfreintes par Jonathan et Caroline Attias visent justement… à protéger une zone naturelle de l’activité humaine.

Source : Le Figaro