Catégories
Actualités

Couvre-feu : des retardataires évacués des terrasses par la police dans plusieurs villes

Emportés par leur enthousiasme, certains citadins attablés aux terrasses des bars et des cafés ce mercredi soir ont «oublié» que le couvre-feu n’avait pas été levé… mais seulement décalé, à 21h au lieu de 19h. Et même si à l’heure fatidique les carrosses ne se changent pas en citrouille, il était tout de même temps de quitter le bal : la police est intervenue ici ou là au cours de la soirée pour rappeler aux fêtards qui s’attardaient que la fête était finie.

Ce fut notamment le cas à Rennes, ville où les tensions ont été les plus vives. Plusieurs centaines de fêtards ont bravé le couvre-feu longtemps après la fermeture des terrasses, contraignant les pompiers à intervenir pour éteindre un feu de palettes, et la police à faire usage de gaz lacrymogènes en réponse à des tirs de projectiles, relate l’AFP. Des centaines de personnes s’étaient rassemblées dès l’après-midi sur les terrasses de la place Sainte-Anne ainsi que dans les rues adjacentes dont la célèbre rue «de la soif», connue pour ses nombreux troquets.

À 21h, la foule ne s’est pas dispersée. «Il y a eu un feu de palettes vers 21h 45, avec des personnes qui étaient rentrées sur le chantier de l’église et sont montées sur des cabanons, nécessitant l’intervention de la police. Ça a duré une heure», a indiqué à l’AFP un officier de permanence du commissariat de Rennes. Les pompiers ont indiqué qu’ils étaient intervenus vers 22h30 pour éteindre le feu.

Sur ces images tournées par un journaliste de Ouest France, on voit notamment des échanges de projectiles et de gaz lacrymogènes entre les policiers et quelques fêtards, place Sainte Anne où les échauffourées ont été à leur paroxysme.

À Bordeaux, comme le rapporte France Bleu Gironde, la fête s’est également poursuivie bien après 21h, notamment place Fernand Lafargue où selon nos confrères, plus d’une centaine de personnes sont restées chanter et danser sur place, après la fermeture des bars. Présente par endroits dans la ville, la police semble ne pas être intervenue massivement, même si à 22h une patrouille a tout de même demandé à quelques personnes de quitter les lieux. Une heure plus tard, des dizaines de fêtards étaient encore sur place et y sont restés «une bonne partie de la nuit»

La tolérance ne fut pas la même en revanche à Marseille, où d’après LCI plusieurs verbalisations ont été dressées par les policiers à l’endroit des retardataires.

Source : Le Figaro