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Elections régionales 2021 : les résultats région par région

Avec une abstention record estimée à 66,1 %, le premier tour des élections régionales a plutôt favorisé les sortants, selon les premiers résultats.

Les coups de tonnerre ne frappent pas toujours là où on les attend. Plutôt que le haut niveau du Rassemblement national (RN), largement commenté et anticipé, c’est le record d’abstention enregistré lors du premier tour des élections régionales et départementales, dimanche 20 juin, qui frappe les esprits. Avec seulement 33,9 % de participation, jamais un scrutin n’avait aussi peu mobilisé les électeurs, à l’exception du référendum instaurant le quinquennat, en 2000 (69,8 % d’abstention).

S’il est encore trop tôt pour tirer avec certitude les conclusions électorales de cette abstention massive, force est de constater que la droite profite de cette situation inédite : ses candidats sont donnés en tête du premier tour dans une grande partie des régions métropolitaines, selon les premières estimations d’Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et La Chaîne parlementaire.

  • Provence-Alpes-Côte d’Azur

En Provence-Alpes-Côte d’Azur,le président sortant (Les Républicains, LR) de la région, Renaud Muselier (31,91 %), qui a noué un accord avec la République en marche (LRM) et pris des candidats macronistes sur sa liste, est deuxième, juste derrière le candidat du Rassemblement national (RN), Thierry Mariani (36,38 %). Les sondages étaient favorables au candidat mariniste tout au long de la campagne, et le résultat signe une déconvenue pour l’extrême droite : en 2015, Marion Maréchal-Le Pen avait obtenu 40,5 % des suffrages au premier tour pour le compte du Front national.

M. Muselier paraît en bonne position pour conserver la région lors du second tour, dimanche 27 juin. Le représentant de la gauche et des écologistes, Jean-Laurent Félizia, a engrangé pour sa part 16,89 % des suffrages.

  • Hauts-de-France

Le risque RN semble encore plus mesuré dans les Hauts-de-France, où le président sortant (divers droite), Xavier Bertrand, est arrivé largement en tête avec 41,39 % des voix, loin devant le député RN du Nord Sébastien Chenu (24,37 %). La candidate d’union de la gauche, Karima Delli, arrive troisième (18,99 %), tandis que le secrétaire d’Etat chargé des retraites, Laurent Pietraszewski, ne parvient a priori pas à franchir la barre des 10 % nécessaire pour se qualifier au second tour (9,14 %). Un échec retentissant pour la majorité, alors que cinq ministres avaient été envoyés en renfort de la liste, dont le très médiatique garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti.

L’enjeu dans les Hauts-de-France paraît crucial en vue de l’élection présidentielle de 2022, M. Bertrand ayant lié sa candidature pour l’Elysée à une réélection dans sa région. L’ancien maire de Saint-Quentin (Aisne) est vu par Emmanuel Macron comme un de ses principaux concurrents. Un statut qu’une victoire avantageuse aux régionales pourrait renforcer.

  • Ile-de-France

La présidente sortante d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, tête de la liste d’union Libres-LR-UDI), arrive largement en tête au premier tour des élections régionales (35,94 %), selon les chiffres définitifs. Le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, rassemble 13,12 % des voix, tandis que le candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Julien Bayou, totalise 12,95 %.

Derrière eux, trois autres listes dépassent 10 % : Laurent Saint-Martin (LRM-MoDem), Audrey Pulvar (PS) et Clémentine Autain (LFI-PCF).

  • Auvergne-Rhône-Alpes

Autre représentant de droite à entretenir des ambitions en vue de la prochaine présidentielle : Laurent Wauquiez. Le président sortant de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui arrive largement en tête avec 43,79 % des voix, se dirige vers une victoire tranquille au second tour. Il devance le candidat RN, Andréa Kotarac (12,33 %). Ce dernier enregistre une sévère déconvenue, puisqu’il était attendu à la deuxième place, qui revient finalement à l’écologiste Fabienne Grébert (14,45 %).

La gauche est en mesure de qualifier un autre candidat pour le second tour avec l’ancienne ministre PS Najat Vallaud-Belkacem, avec 11,40 %. En revanche, le macroniste Bruno Bonnell, avec 9,87 %, ne pourra pas se maintenir. Une confirmation, après les municipales de 2020, de l’échec d’implantation locale de La République en marche.

  • Occitanie

En Occitanie, le macroniste Vincent Terrail-Novès n’obtient pour sa part que 8,78 % des voix, loin derrière la présidente sortante (PS) Carole Delga (39,57 %) et le RN Jean-Paul Garraud (22,61 %). Le candidat LR, Aurélien Pradié, obtient, lui, un décevant 12,19 %.

  • Grand-Est

La configuration est à peine plus favorable à la majorité en Grand-Est, puisque la ministre Brigitte Klinkert est tout juste en position de se maintenir, avec 10,77 %. Elle est devancée par le président sortant (LR), Jean Rottner, 31,15 %, le RN Laurent Jacobelli, 21,12 %, et la candidate d’union de la gauche, Eliane Romani (14,60 %).

  • Centre-Val-de-Loire

Le ministre des relations avec le Parlement, Marc Fesneau, issu des rangs du MoDem, représente une maigre satisfaction pour la Macronie. Présenté comme un espoir de victoire en Centre-Val de Loire, il obtient 16,65 % dans cette région et termine seulement quatrième. Le président sortant (PS), François Bonneau, arrive en tête (24,81 %), devant le candidat RN Aleksandar Nikolic (22,24 %) et le LR Nicolas Forissier (18,82 %). Un candidat avec lequel M. Fesneau pourrait envisager de fusionner.

  • Nouvelle-Aquitaine

Autre représentante de la majorité issue du MoDem, la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq obtient de son côté la troisième place en Nouvelle-Aquitaine, avec 13,71 %, derrière le président sortant (PS), Alain Rousset (28,84 %), en place aux manettes de la région depuis 1998. L’hypothèse d’une fusion avec le candidat LR, Nicolas Florian (12,46 %), peine à offrir des perspectives de victoire à la majorité. La candidate RN, Edwige Diaz, termine pour sa part en deuxième position avec 18,21 %.

  • Bretagne

Les macronistes peuvent envisager de siéger au sein d’un exécutif local en Bretagne, mais les négociations vont être serrées entre le président sortant de la région (PS), Loïg Chesnais-Girard (20,95 %), et son ancien vice-président, Thierry Burlot (15,53 %), arrivé en troisième position. M. Chesnais-Girard, héritier du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, peut aussi envisager une fusion avec l’écologiste Claire Desmares-Poirrier (14,84 %). La LR Isabelle Le Callennec termine quant à elle deuxième avec 16,27 %.

  • Pays de la Loire

Dans les Pays de la Loire, la présidente sortante de région, Christelle Morançais (LR), arrive largement en tête avec 34,29 %, devant le député ex-LRM Matthieu Orphelin (18,70 %), un écologiste proche de Nicolas Hulot. Ce dernier pourrait nouer un accord avec le socialiste Guillaume Garot (16,31 %) en vue du second tour. Quant à l’ancien ministre de la transition écologique François de Rugy, il enregistre un score décevant avec seulement 11,97 %, derrière le RN Hervé Juvin (12,53 %).

  • Normandie

La majorité ne surnage pas plus en Normandie, où son candidat, Laurent Bonnaterre, arrive quatrième avec 11,07 % des voix. Le président sortant, Hervé Morin, paraît en bonne position en vue du second tour (36,86 %), la victoire semblant inaccessible pour le RN Nicolas Bay (19,86 %).

  • Bourgogne-Franche-Comté

Enfin, en Bourgogne-Franche-Comté, la présidente sortante, Marie-Guite Dufay (PS), pourrait avoir besoin des voix macronistes pour assurer sa victoire. Si elle est arrivée en tête, avec 26,52 %, l’écart ne paraît pas considérable avec le RN Julien Odoul (23,19 %) et le LR Gilles Platret (21,04 %). Les voix du macroniste Denis Thuriot, arrivé quatrième avec 11,69 %, pourraient peser lourd. Une situation de faiseur de roi finalement bien rare pour la majorité.

  • Corse

En Corse, où la participation a été de 57,08 %, largement au-dessus de la moyenne nationale, le nationaliste Gilles Simeoni (Fà Populu Inseme, « rassembler les gens »), président de l’exécutif sortant, est largement en tête de ce premier tour avec 29,19 %. Il est talonné par la liste du divers droite Laurent Marcangeli (Un Soffiu Novu, « un souffle nouveau pour la Corse ») à 24,86 %, et du nationaliste Jean-Christophe Angelini (Avanzemu pè un Populu Vivu, « Avançons pour un peuple vivant ») à 13,22 %. Enfin, le dissident indépendantiste Paul-Félix Benedetti (Core in fronte) totalise 8,39 %.

Ces quatre listes peuvent se maintenir pour le second tour sans fusionner, contrairement au président de l’assemblée sortante, Jean-Guy Talamoni (liste Fà Nazione, « faire une nation ») à 6,90 %, ou du macroniste Jean-Charles Orsucci (Corsica, terra di primura, « Corse terre de progrès ») à 5,92 %, qui doivent contracter une union s’ils veulent être présents dimanche prochain.

Le divers droite Didier Robert, président sortant de la région Réunion, a terminé en tête du premier tour des régionales avec 31,09 % des suffrages dimanche soir, dans un contexte de forte abstention (63,56 %).

Huguette Bello, la maire divers gauche de Saint-Paul (ouest de l’île) et Ericka Bareigts, la maire PS de Saint-Denis, se placent respectivement en deuxième et troisième positions avec 20,74 % et 18,48 %.

  • Guyane

Le président sortant de Guyane, Rodolphe Alexandre, est arrivé largement en tête du premier tour, avec 43,72 % des suffrages exprimés, sans obtenir la victoire qu’il espérait dès cette première échéance. Le candidat divers gauche, Gabriel Serville, recueille 27,67 % des suffrages.

Source : Le Monde

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Fusillade à Ivry-sur-Seine : un jeune homme tué et un autre blessé

Une enquête a été ouverte pour «meurtre en bande organisée» et «tentative de meurtre en bande organisée».

Des tirs ont résonné dimanche 13 juin au sein du quartier Parmentier d’Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, d’après une information du Parisien . Les coups de feu ont fait une victime, un jeune homme âgé de 21 ans, et un blessé, également âgé de 21 ans, qui a été transporté à l’hôpital, a confirmé à l’AFP une source policière ainsi que le parquet de Créteil.

Si le déroulé des événements reste encore très flou, il semblerait que les deux jeunes hommes aient été visés vers 19 heures, alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule, et que leurs agresseurs aient tiré depuis une voiture et un scooter, selon le quotidien.

Sur fond de rivalité entre quartier, cette attaque est intervenue quelques jours après qu’un jeune des environs a été roué de coups en pleine rue.

La procureure de la République de Créteil Laure Beccuau a saisi le service départemental de la police judiciaire (SDPJ) et une enquête a été ouverte pour «meurtre en bande organisée», ainsi que pour «tentative de meurtre en bande organisée». Des policiers ont été déployés dans le quartier afin d’éviter une éventuelle vengeance de la part des proches des victimes, précise Le Parisien.

Contactée dimanche soir par l’AFP, la procureure de Créteil, qui s’est rendue sur les lieux de l’homicide, n’a pas pu donner plus de précisions.

Source : Le Figaro

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Maintien de l’ordre : le sévère désaveu du Conseil d’Etat à Gérald Darmanin

Le Conseil d’Etat a infligé jeudi un sévère désaveu à Gérald Darmanin en annulant plusieurs dispositions phares du schéma du maintien de l’ordre, dont la technique de la « nasse » et l’obligation faite aux journalistes de quitter les manifestations. La plus haute juridiction de l’autorité administrative avait été saisie par des associations et des syndicats, notamment de journalistes, vent debout contre ce texte publié le 16 septembre et porté par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. 

Dans un communiqué accompagnant sa décision, le Conseil d’Etat a rappelé que la technique de la « nasse » était prévue « pour contrôler, interpeller ou prévenir la poursuite de troubles à l’ordre public ». « Si cette technique peut s’avérer nécessaire dans certaines circonstances précises, elle est susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir », ajoutent les juges. Ils soulignent que le texte « ne précisait toutefois pas les cas où il serait recommandé de l’utiliser ». D’où sa décision de l’annuler. C’est « une immense avancée pour tous les manifestants », a commenté auprès de l’AFP, Me Patrice Spinosi, avocat du SNJ et de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). 

S’agissant de la presse, le Conseil a considéré que les journalistes « n’ont pas à quitter les lieux lorsqu’un attroupement est dispersé » et qu’ils n’ont pas non plus « l’obligation d’obéir aux ordres de dispersion » des forces de l’ordre. « Les journalistes doivent pouvoir continuer d’exercer librement leur mission d’information, même lors de la dispersion d’un attroupement », a ajouté le Conseil. « Ils ne peuvent donc être tenus de quitter les lieux, dès lors qu’ils se placent de telle sorte qu’ils ne puissent être confondus avec les manifestants ou faire obstacle à l’action des forces de l’ordre ». 

Les membres du Conseil d’Etat ont estimé en outre que le « ministre de l’Intérieur ne peut pas imposer des conditions au port de protections par les journalistes ». Dans une circulaire sur le maintien de l’ordre, ont-ils ajouté, le ministre ne peut « pas édicter ce type de règles à l’attention des journalistes comme de toute personne participant ou assistant à une manifestation ». Le Conseil d’Etat a également rejeté l’accréditation des journalistes, qu’ils possèdent ou non une carte de presse, pour avoir accès au canal d’informations en temps réel mis en place lors de manifestations. 

Un second revers en moins d’un mois

« C’est formidable pour la liberté d’information », a réagi auprès de l’AFP Dominique Pradalié, secrétaire générale du Syndicat national des journalistes (SNJ). « Une fois de plus, le gouvernement se fait épingler pour non-respect des droits fondamentaux », se sont réjouis la CGT et le SNJ-CGT. Tous se sont félicités que le Conseil d’Etat ait rappelé l’importance de la liberté d’informer. 

Le ministère de l’Intérieur a promis en début de soirée que des « modifications seraient apportées » à son schéma du maintien de l’ordre pour « atteindre les objectifs du texte, tout en respectant les orientations de la décision du Conseil d’Etat ». 

Cette décision constitue, en moins d’un mois, un second revers pour Gérald Darmanin après la censure, le 20 mai, par le Conseil constitutionnel de l’ex-article 24 de la loi sur la Sécurité globale. Devenu l’article 52 de cette loi, cette disposition prévoyait de punir « la provocation à l’identification des forces de l’ordre », une nouvelle incrimination qui avait suscité une levée de boucliers des défenseurs des libertés publiques. 

Le schéma national du maintien de l’ordre et la loi sécurité globale ont mobilisé l’automne dernier de nombreux détracteurs. Début mai, une commission, présidée par l’ancien président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme Jean-Marie Delarue et chargée d’apaiser les tensions entre médias et police, avait remis au Premier ministre Jean Castex son rapport assorti de 32 recommandations. Parmi celles-ci figuraient l’annulation des accréditations aux journalistes pour couvrir une manifestation et celle de l’obligation qui leur était faite de dispersion en fin de manifestation. 

Source : L’Express

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Grenoble : un employé d’un supermarché poignardé après une altercation avec un client

Un caissier d’un supermarché Intermarché situé boulevard Foch, à Grenoble (Isère), a été victime d’un coup de couteau dimanche 30 mai en milieu de matinée, a rapporté Le Dauphiné Libéré . Une altercation aurait éclaté entre cet employé de 21 ans et un jeune homme qu’il suspectait d’avoir volé des bouteilles d’alcool.

Le voleur présumé aurait alors sorti un couteau avec lequel il aurait poignardé le jeune caissier au niveau de la poitrine. Grièvement blessé, celui-ci a été pris en charge par le Samu et transporté au CHU de Grenoble avec un pronostic vital engagé. De son côté l’agresseur a pris la fuite

Le magasin a été fermé pour permettre aux techniciens du service de police technique et scientifique d’effectuer les premières constatations et de réaliser d’éventuels prélèvements.

Source : Le Figaro

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Volcan Nyiragongo (RDC) : qu’est-ce que le scénario redouté de « l’éruption limnique » ?

Les coulées de lave ont déjà provoqué la mort de dizaines de personnes, et détruit les habitations de centaines d’autres, à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Mais l’éruption du volcan Nyiragongo, intervenue samedi, pourrait prendre des proportions encore plus importantes les jours à venir, craignent les autorités.  

« Les données actuelles de la sismicité et de la déformation du sol indiquent la présence de magma sous la zone urbaine de Goma, avec une extension sous le lac Kivu » qui borde la ville, a déclaré, dans une adresse à la population sur les médias locaux, le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général Constant Ndima. « Des risques supplémentaires sont liés à l’interaction entre la lave et l’eau » du lac, a précisé ce dernier, justifiant son ordre d’évacuation « immédiat » et « obligatoire » de dix des dix-huit quartiers de la ville. 

Dès mardi, l’Observatoire de volcanologie de Goma (OVG), référent des autorités locales sur tout ce qui touche au Nyiragongo, avait évoqué plus en détail cette hypothèse d’éruption dite « limnique », dans une note technique dont l’AFP a eu copie, et authentifiée par des sources indépendantes. « Eruption du Nyiragongo, ouverture des fractures du flanc sud, les coulées de lave détruisent une partie des villes de Goma et Gisenyi ; au même moment une éruption fissurale ou phréato-magmatique se produit sous le lac et/ou un grand séisme de magnitude 6,5 ou 7 se produit dans le lac », note ce document. 

En conséquence, « une éruption limnique se produit et les gaz dissous dans les eaux profondes du lac montent (à la surface), surtout le CO2, asphyxient tous les être vivants autour du lac Kivu du côté congolais et rwandais », provoquant la mort de milliers de personnes. Le pire scénario. 

Deux autres scénarios

Le volcan Nyiragongo est entré en éruption soudaine samedi soir, provoquant un premier exil des habitants, revenus depuis lors mais qui vivent toujours dans la psychose d’une nouvelle éruption du fait des incessants et puissants séismes continuant de secouer la région. La lave s’est écoulée en deux directions depuis les flancs du volcan, une coulée s’immobilisant dans les faubourgs nord-est de Goma, l’autre coupant sur un kilomètre la route nationale 4 en périphérie nord de la ville. 

Les autorités locales ont également formulé deux autres hypothèses sur une possible poursuite de l’éruption. Le premier : « Éruption du Nyiragongo sur son flanc sud, ouverture des fractures jusque dans les villes de Goma et Gisenyi (au Rwanda voisin), la lave coule à partir des fractures et détruit une partie de ces villes. »  

Le deuxième, pas beaucoup plus rassurante : « Éruption du Nyiragongo sur son flanc sud, ouverture des fractures du flanc jusqu’au lac en traversant les villes », poursuit le document. « Une quantité de lave détruit une partie des villes de Goma et Gisenyi, et atteint le lac. Comme la quantité de lave qui se déverserait dans le lac n’est pas suffisante pour augmenter la température des eaux profondes sur tout le lac d’au moins 1°C, il n’y aura pas d’éruption limnique ». 

Une équipe d’experts vulcanologues sur place

Une équipe d’experts vulcanologues est arrivée sur place « pour observer et prélever les données actuelles, lesquelles vont permettre au gouvernement de prendre des décisions futures », a également déclaré, ce jeudi le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. « Depuis ce matin, la fréquence et l’intensité des tremblements de terre ont baissé, les mouvements sismiques oscillent autour de 4,2 de magnitude, alors que la plus puissante observée ces quatre derniers jours a atteint 5,2 », a-t-il indiqué, évoquant au total quatre risques dans les heures et jours à venir, certains reprenant ceux mentionnés par les autorités locales. 

Le premier est « celui d’accentuation des tremblements de terre ressentis de manière continue depuis l’éruption du 22 mai », près de 400 au total, et « qui peuvent causer des pertes en vie humaines et dégâts matériels importants », a-t-il souligné. Un autre risque est celui « d’une éruption volcanique secondaire, partant des fissures créées par les mouvements sismiques ». « On ne sait pas si toute la lave s’est déjà vidée ou si elle cherche à ressortir. Et si par malheur cette lave rencontrée une fissure, cela créerait une éruption secondaire », a ajouté Patrick Muyaya. 

Il y a aussi le « risque d’explosion d’une poche de gaz sous le lac, du fait d’un contact avec le magma ». « Le lac Kivu contient beaucoup de gaz méthane, et toute cette activité sismique peut avoir un impact, et ce serait le scénario catastrophe », a-t-il reconnu, suggérant ainsi une éruption « limnique ». Enfin, le quatrième risque est la « toxicité dans l’environnement ambiant du fait de la poussière, des cendres émises dans l’atmosphère par le volcan », a-t-il conclu. 

La précédente éruption majeure du Nyiragongo, le 17 janvier 2002, avait fait une centaine de morts. L’éruption la plus meurtrière de ce même cratère remonte à 1977. Plus 600 personnes avaient alors perdu la vie. 

Source : L’Express

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Couvre-feu : des retardataires évacués des terrasses par la police dans plusieurs villes

Emportés par leur enthousiasme, certains citadins attablés aux terrasses des bars et des cafés ce mercredi soir ont «oublié» que le couvre-feu n’avait pas été levé… mais seulement décalé, à 21h au lieu de 19h. Et même si à l’heure fatidique les carrosses ne se changent pas en citrouille, il était tout de même temps de quitter le bal : la police est intervenue ici ou là au cours de la soirée pour rappeler aux fêtards qui s’attardaient que la fête était finie.

Ce fut notamment le cas à Rennes, ville où les tensions ont été les plus vives. Plusieurs centaines de fêtards ont bravé le couvre-feu longtemps après la fermeture des terrasses, contraignant les pompiers à intervenir pour éteindre un feu de palettes, et la police à faire usage de gaz lacrymogènes en réponse à des tirs de projectiles, relate l’AFP. Des centaines de personnes s’étaient rassemblées dès l’après-midi sur les terrasses de la place Sainte-Anne ainsi que dans les rues adjacentes dont la célèbre rue «de la soif», connue pour ses nombreux troquets.

À 21h, la foule ne s’est pas dispersée. «Il y a eu un feu de palettes vers 21h 45, avec des personnes qui étaient rentrées sur le chantier de l’église et sont montées sur des cabanons, nécessitant l’intervention de la police. Ça a duré une heure», a indiqué à l’AFP un officier de permanence du commissariat de Rennes. Les pompiers ont indiqué qu’ils étaient intervenus vers 22h30 pour éteindre le feu.

Sur ces images tournées par un journaliste de Ouest France, on voit notamment des échanges de projectiles et de gaz lacrymogènes entre les policiers et quelques fêtards, place Sainte Anne où les échauffourées ont été à leur paroxysme.

À Bordeaux, comme le rapporte France Bleu Gironde, la fête s’est également poursuivie bien après 21h, notamment place Fernand Lafargue où selon nos confrères, plus d’une centaine de personnes sont restées chanter et danser sur place, après la fermeture des bars. Présente par endroits dans la ville, la police semble ne pas être intervenue massivement, même si à 22h une patrouille a tout de même demandé à quelques personnes de quitter les lieux. Une heure plus tard, des dizaines de fêtards étaient encore sur place et y sont restés «une bonne partie de la nuit»

La tolérance ne fut pas la même en revanche à Marseille, où d’après LCI plusieurs verbalisations ont été dressées par les policiers à l’endroit des retardataires.

Source : Le Figaro

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La baguette bientôt au Patrimoine culturel de l’Unesco ?

Ce ferment de la tradition française est candidat au patrimoine immatériel de l’Unesco. 

C’est une bataille de longue haleine qui démarre. La France devra attendre jusqu’à l’automne 2022 pour savoir si la baguette de pain intègre ou non le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Le ministère de la Culture, qui porte ce dossier, fait part de ses convictions. En cas de succès, « l’inscription de cet élément permettra de faire prendre conscience qu’une pratique alimentaire faisant partie du quotidien, partagée par le plus grand nombre et allant de soi, constitue un patrimoine à part entière », communique la Rue de Valois.

De la baguette, on croit déjà tout savoir. Elle mesure 65 centimètres de long, pèse 250 grammes et s’écoule chaque jour à plus de 30 millions d’unités, aves des dénominations parfois différentes selon les boulangeries. Ses ingrédients – farine, eau, sel et levure – sont identifiés, sans oublier la vingtaine de minutes de cuisson nécessaire.

En revanche, ses racines historiques prêtent à différentes interprétations. Comme souvent, Napoléon est dans la boucle. Ce sont ses boulangers qui, lors de ses campagnes à travers toute l’Europe, auraient imaginé un pain moins volumineux à transporter dans les recoins des uniformes que les miches rassasiantes. Voilà pour la première théorie.

La seconde explication nous emmène un peu plus tard, en 1838 ou 1839, quand un entrepreneur autrichien ouvre une boulangerie à Paris. August Zang, précédemment officier d’artillerie, aurait su le goût d’aristocrates français pour les pains moelleux dégustés lors de leur séjour à Vienne. A moins, autre version, que le même Zwang ayant trouvé le pain français un peu fade, il ait cherché une solution pour l’améliorer. Des viennoiseries à la baguette française, il n’y a qu’un pas ! 

L’essor de la baguette serait lié à la révolution industrielle

La troisième théorie s’enracine au début du XXe siècle. Dans un Paris en plein chantier, les rixes entre ouvriers sont récurrentes. D’où l’idée des conducteurs de travaux de réclamer aux boulangers un pain facile à trancher, sans l’aide d’un couteau employé à en découdre avec autrui. Comme souvent, la source la plus juste de la création de la baguette est peut-être à chercher ailleurs. Elle serait liée à la révolution industrielle, au grossissement des villes et à la modification des comportements : les gens veulent du pain frais plusieurs fois par jour et la baguette permet de satisfaire à ce desiderata.

Les spécialistes de l’histoire alimentaire rappellent aussi que le métier de boulanger est exténuant, avec une prise de conscience des autorités à l’orée des années 1920. Non seulement les pouvoirs publics interdisent le travail de nuit mais un jour de fermeture hebdomadaire est imposé aux boulangeries. La baguette faite avec de la levure, cuite beaucoup plus vite qu’un pain au levain, est plus facile à réaliser. Et par la même occasion plus rentable. Il faut cependant attendre un peu pour voir se populariser l’image du Français avec sa baguette sous le bras, en plus du béret sur la tête : le cliché se propage à partir des années 1960 avec la volonté des industriels de l’agroalimentaire d’exporter le savoir-faire de la boulangerie française.

Si la population est aussi attachée à la baguette et au pain en général, cela ne signifie pas non plus une consommation sans modération. La courbe est sans équivoque : les Français mangent de moins en moins de pain. Des 350 grammes ingurgités quotidiennement dans les années 1950, on est tombé autour de 130 grammes. En se souvenant aussi qu’en 1900, on dépassait les 500 grammes… Est-ce à dire qu’on aime moins le pain, alors que les variétés et les flaveurs se multiplient. En réalité, plus de 95% des gens continuent de manger du pain mais les habitudes évoluent. Extra-confinement, les Français qui travaillent ne rentrent plus chez eux pour déjeuner avec une baguette à la main. Ils mangent moins de pain lors d’un repas à l’extérieur. En attendant, les concours de la meilleure baguette de tradition sont toujours aussi suivis…

Frédéric de Monicault

Source : Historia

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Une bière, de l’argent… Aux Etats-Unis, tout est bon pour motiver les gens à se vacciner

C’est l’un des champions de la vaccination. Dans l’espoir d’un retour tant attendu à la normale, les Etats-Unis – favorables à une levée des brevets sur les vaccins – ont déjà allégé les restrictions contre le Covid-19. Environ 56% des adultes américains, soit plus de 145 millions de personnes, ont en effet reçu au moins une injection. 

Problème : le nombre quotidien de doses administrées est désormais en baisse dans le pays, et ce depuis la mi-avril, comme le montre le graphique ci-dessous d’après les chiffres du site Our World in Data. Les autorités veulent donc atteindre les indifférents et les sceptiques. Une bière, un gâteau, des fleurs et même de l’argent : les incitations se multiplient.

Réductions, billet de match de baseball

Le président Joe Biden a lancé mardi une « nouvelle phase » de la vaccination avec un objectif d’au moins une injection pour 70% des adultes et 160 millions d’Américains entièrement vaccinés d’ici la fête nationale du 4 juillet. Pour atteindre ce but, il a annoncé des partenariats avec des supermarchés pour garantir des promotions aux acheteurs venant se faire vacciner. 

Ces réductions vont de 5 dollars par achat à 10% du ticket de caisse, a précisé mercredi Andy Slavitt, conseiller de la Maison-Blanche pour la lutte contre le Covid-19. Certaines grandes ligues sportives offrent aussi des billets gratuits ou des réductions dans les boutiques, a-t-il dit. 

Les fans de baseball se faisant vacciner dans le stade des New York Yankees ou des Mets un jour de match recevront ainsi un billet gratuit pour un prochain match, a annoncé le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo. Et pour se rendre dans un centre de vaccination, les plateformes de VTC Uber et Lyft promettent des courses gratuites ou à prix réduit. 

La bière offerte

Une petite faim après le vaccin ? Les magasins de suppléments nutritionnels Vitamin Shoppe offrent un en-cas à chaque client montrant sa carte de vaccination. Et pour ceux qui aiment le sucré, la chaîne de donuts Krispy Kreme promet un gâteau gratuit par jour et par personne jusqu’à la fin de l’année. 

Pour convaincre les indécis, la marque va jusqu’à offrir chaque lundi jusqu’à la fin du mois de mai un café et un gâteau gratuit « pour bien démarrer la semaine » et faire le choix du vaccin. 

Des Etats veulent aussi attirer les réfractaires avec la boisson alcoolisée préférée des Américains. Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a ainsi promis une bière gratuite jusqu’à la fin du mois à toute personne de plus de 21 ans – âge minimum pour consommer de l’alcool – recevant une première dose de vaccin. 

Quant à la maire de Washington, Muriel Bowser, elle a annoncé une bière gratuite en échange d’une injection du vaccin à dose unique Johnson & Johnson. Mais la promotion est limitée à quelques heures ce jeudi et dans un seul centre de vaccination de la capitale fédérale. 

En prévision de la Fête des mères, célébrée dimanche aux Etats-Unis, la municipalité de Washington offrira la veille 300 bouquets de fleurs à des candidats à la vaccination. Ceux-ci pourront même se faire faire un tatouage éphémère « Vacciné pour maman » jusqu’à la fin du mois.  

Crédits d’impôt, absences rémunérées

Dans un pays où les salariés sont loin d’avoir tous accès à des congés payés, plus d’un millier d’entreprises garantissent désormais à leurs employés des périodes d’absences rémunérées pour aller se faire vacciner, a souligné Andy Slavitt. Fin avril, l’administration Biden avait annoncé des crédits d’impôt pour les petites et moyennes entreprises accordant un congé payé à leurs salariés pour recevoir leur injection et se remettre d’éventuels effets secondaires. 

Mais la meilleure motivation reste l’argent. Le gouverneur du Maryland, Larry Hogan, a annoncé lundi que les employés de l’Etat recevraient 100 dollars s’ils se faisaient vacciner, une offre valable pour les 18 mois à venir et rétroactive mais sous conditions. « Ce genre d’incitation est une autre façon de souligner l’importance de se faire vacciner », a-t-il dit, encourageant les entreprises à faire de même pour convaincre leurs salariés. 

En Virginie-Occidentale, où la vaccination est ouverte à partir de 16 ans, le gouverneur Jim Justice offre 100 dollars en bons d’épargne aux 16-35 ans, une catégorie d’âge plus réticente à se faire vacciner. « Il faut absolument que nos jeunes se fassent vacciner », a-t-il dit la semaine dernière. « Même si vous ne tombez pas malade, vous pouvez infecter les autres ». 

Selon un sondage de la Fondation Kaiser Family réalisé en mars, 25% des 18-29 ans préfèrent « attendre » avant de se faire vacciner, contre 17% de la population totale. Seulement 13% des personnes interrogées indiquaient qu’elles refusaient de recevoir un vaccin. 

Source : L’Express

 

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Le Prince Harry s’engage dans la campagne de vaccination

Le 8 mai prochain, le prince Harry et Meghan Markle prendront part au « Vax Live », un événement célébrant l’espoir apporté par le vaccin contre le Covid-19 et demandant aux dirigeants politiques de s’engager à le rendre accessible à tous.

Sa première apparition depuis son retour en Californie. Le prince Harry a pris la parole lors de l’événement « Vax Live : the Concert to Reunite the World » ce dimanche 2 mai lors de l’enregistrement du concert qui sera diffusé le 8 mai prochain sur plusieurs chaînes télévisées mais aussi sur YouTube. Un événement qu’il préside avec sa femme Meghan Markle, et qui aura pour objectif de « célébrer l’espoir de voir familles et communautés enfin réunies après s’être fait vacciner » mais aussi de demander aux « dirigeants mondiaux de se mobiliser pour une distribution équitable du vaccin contre la COVID-19 ».

Lors de l’événement qui sera présenté par Selena Gomez, de nombreuses personnalités feront leur apparition. Côté politique, on devrait retrouver le président Joe Biden, sa femme Jill, et sa vice-présidente, Kamala Harris mais aussi Emmanuel Macron ou encore Justin Trudeau, le premier ministre canadien. Ben Affleck, Chrissy Teigen, David Letterman, Jimmy Kimmel, Olivia Munn ou encore Sean Penn seront également de la partie.

Dans son discours prononcé lors de l’enregistrement et obtenu par le magazine « People », le prince Harry a commencé par remercier les soignants et tous les travailleurs en première ligne depuis le début de l’épidémie. Il a continué en expliquant : « Le vaccin doit être distribué à tout le monde, partout. Nous ne pourrons pas nous reposer ou vraiment récupérer tant qu’il n’y aura pas de répartition équitable (du vaccin) dans tous les coins du monde (…) Le virus ne respecte pas les frontières et l’accès au vaccin ne peut être déterminé par la géographie. » Le mari de Meghan Markle a demandé « à ce qu’aucune personne ou communauté ne soit laissée pour compte » : « Ce que nous faisons en ce moment restera dans l’Histoire et ce soir, nous sommes solidaires des millions de familles à travers l’Inde qui luttent contre une deuxième vague dévastatrice. » Un engagement qui, il l’espère, portera ses fruits rapidement.

Source : ELLE

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Jean Dujardin à l’affiche d’un film sur les attentats du 13 novembre

« Novembre » de Cédric Jimenez, avec au casting Jean Dujardin, Sandrine Kiberlain, Jérémie Renier et Anaïs Demoustier, retracera la traque des terroristes par les forces de l’ordre après l’attentat du Bataclan.

Le comédien Jean Dujardin tournera, à la mi-mai et sous la direction du cinéaste Cédric Jimenez, « Novembre », un film autour des attentats du 13 novembre 2015 en région parisienne. Le long-métrage sera « une plongée au cœur de l’anti-terrorisme pendant les cinq jours de traque qui ont suivi les attentats du 13 novembre », a précisé StudioCanal dans un communiqué. Ce soir-là, des commandos jihadistes ont fait 130 morts et 350 blessés en région parisienne, à l’extérieur du Stade de France, sur des terrasses de la capitale et dans la salle de spectacle du Bataclan. 

LE PROJET DE FILM LE PLUS AMBITIEUX SUR LES ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE

Le réalisateur, Cédric Jimenez, est un habitué du polar et de l’univers de la police. Il a déjà signé « La French » en 2014, dans lequel Jean Dujardin interprétait le juge Michel et sa lutte à mort contre le trafic de drogue, et « Bac nord », qui attend la réouverture des salles pour sortir.

« Novembre » est à l’heure actuelle le projet de film le plus ambitieux sur les attentats du 13 novembre auxquels, plus de cinq ans après, peu de fictions ont été consacrées. Jean Dujardin sera entouré de Sandrine Kiberlain, Jérémie Renier, Anaïs Demoustier ou Sofian Khammes, bientôt à l’affiche de « La nuée ». Le scénario est signé Olivier Demangel qui a notamment travaillé sur la série « Baron Noir ». Le tournage, en Île-de-France, en Grèce et en Belgique, doit débuter le 12 mai pour 12 semaines. 

JEAN DUJARDIN SERA ENTOURÉ DE SANDRINE KIBERLAIN

Un autre projet, « Un año, una noche », vient d’être tourné par le cinéaste espagnol Isaki Lacuesta, avec Nahuel Perez Biscayart, (« 120 Battements par minute ») et Noémie Merlant (« Portrait de la jeune fille en feu »). Le film est adapté du témoignage d’un survivant espagnol de l’attaque du Bataclan et n’est pas « sur l’attentat en lui-même », avait indiqué récemment l’un des producteurs français, Jérôme Vidal, à l’AFP.

Outre ces deux films en préparation, le réalisateur Mikhaël Hers avait réalisé « Amanda » en 2018, sur l’histoire d’une petite fille qui perd sa mère dans un attentat au Bois de Vincennes, rappelant l’atmosphère du Paris endeuillé post-13 Novembre. 

Côté série, les réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache se sont également inspirés du traumatisme de l’après attentat pour « En Thérapie », diffusé sur Arte, et qui a connu un engouement important avec plus de 41 millions de visionnages en ligne de ses 35 épisodes.

Source : ELLE